mardi 28 février 2012

Shiki

Nom : Shiki
Lieu : Boulogne (métro porte de Saint-Cloud)
Fooding® page108
Moment : un vendredi soir de février (commande avant 22h30)

Comme je suis reconnaissante envers le net, parfois! A la recherche d'un resto original pour une belle occasion, je suis tombée sur cet article. Celui-ci m'a conduit à cet article, puis évidemment à cet article. Puis sur le "blog de Boulogne" (que je n'aurais jamais pensé consulter) pour finir sur l'article du Fooding®, ma bible.
L'objet de ce faisceau d'articles? Shiki, bijou de la cuisine japonaise située à l'une des portes sud-ouest de Paris.



Vous avez le choix entre la carte, l'ardoise ou des menus à commander avant 22h30. Parmi eux, un menu bento (28€) haut de gamme:


Vous pouvez également opter pour le menu dégustation (45€), qui comporte 5 plats + un dessert à choisir dans la carte. Ce sera un choix à l'aveugle car lorsque vous interrogez le serveur sur son contenu, il évoque le risque de rupture d'un produit, et préfère ne rien annoncer de peur que le plat quitte le menu avant d'arriver devant vous. Il faut dire que les plats inscrits à l'ardoise sont tellement appétissants qu'on a bien envie de se laisser guider par le chef.
carpaccio de bonite mi-cuit, inoubliable

au centre, épinards et champignons japonais
en bas, œufs de mulet
à droite, cabillaud croustillant
en haut, foie de lotte!

Tofu nagashi (si j'ai bien retenu le nom),
sauce aux champignons et croustillant de thon

huître grillée parfumée au miso et à l'ail
croustillant de raie

croustillant de bar sur riz parfumé

en dessert, une crème caramel au sésame noir,
glace au sésame blanc

ou bien le fameux tiramisu au thé vert
Le nom des plats et mes photos ne sont qu'une faible indication de ce qu'on vous sert chez Shiki.
Je vous encourage à aller au bout de la ligne 9 et découvrir cette cuisine, vous ne serez pas déçus.



samedi 18 février 2012

Rose bakery

Paris 18e
Rose Bakery
Fooding® recommandation : p. 72
Moment : dimanche après-midi de janvier 2012


Rose Bakery peut être hyper agaçant : tout le snobisme parisien est parfois réuni dans cette petite épicerie bio/salon de thé/restaurant/traiteur, tenu par la britanique Rose Carrarini et son mari Jean-Charles. Je connais leur nom parce que ce sont un peu des stars. Rose a notamment publié il y a quelques années un livre que je connais par cœur. Ce qui est agaçant, c'est une file d'attente interminable sur le trottoir le dimanche midi pour Le Brunch; Isabelle Adjani et ses énormes lunettes de soleil mouche qui grille tout le monde et va directement s'asseoir, après que son compagnon ait glissé un mot à l'oreille de Jean-Charles; la décoration industrielle et froide,  les serveuses au joli accent anglo-saxon et au teint de porcelaine comme si elle sortaient d'une pub Calvin Klein; une liste de plats tout banales (scones, cakes, œufs brouillés, smoothies...) et des prix exagérés. 

Mais dès qu'on peut enfin s'asseoir et goûter aux mets concoctés en cuisine, on s'y convertit instantanément, au snobisme! Ou plutôt, on rectifie son jugement en se disant que toutes ces personnes ne sont pas snobes, elles ont bon goût! Les produits ultra-frais sont exceptionnels et les plats sont réalisés avec beaucoup de générosité: c'est croustillant, c'est goûteux, c'est infiniment bon. 

baguette et beurre pour tous et avant toute chose; smoothie carotte-gingembre à 6€
oeufs brouillées et muffin au fromage (désolée pour le flou)
pancakes banane et sirop d'érable
œufs, bacon, champignons et potimarron
Le choix que j'ai fait cette fois-ci m'a renversée : un "open chicken sandwich" au potiron. C'était une épaisse tranche de pain de campagne grillée, tartinée d'une mayonnaise très moutardée (à l'ancienne), recouverte de tranches de potirons rôtis et fondants, presque compotés et légèrement aillées, intercalées avec de juteuses et tendres tranches de poulet assaisonné et grillé.

mon inoubliable "open sandwich" (17€)

Comme je ne suis pas encore totalement snob, en partant j'ai complimenté Jean-Charles, et comme il n'est pas encore totalement blasé, il m'a dit "mille mercis".





vendredi 17 février 2012

L'Endroit

Honfleur
L'Endroit
p. 138 du Fooding® 2012
c'était quand? un déjeuner de veille de réveillon 2011



Et comme c'était une veille de réveillon, le chef était un peu claqué. Comment je le sais? Non pas parce que la cuisine laissait à désirer (oh que non!), mais parce que bien que claqué, le chef était hyper sympa et est venu papoter avec nous. D'abord, il vous accueille dans son resto-loft en vous souhaitant la bienvenue, il viendra également vous prodiguer ses conseils de sommelier en vous citant l'endroit exact où est cultivé la vigne du petit producteur dont il vante les mérites; il fera aussi un peu le service, vous apportera la machine à CB puis prendra le temps de vous raconter le menu de réveillon qu'il prépare depuis trois jours. En bonus, il nous fera goûter à d'exquis cubes de guimauve à la vanille qu'il viendra de détailler en vue des festivités du lendemain.

un peu à l'écart du port et des restaurants touristiques
cadre contemporain-brocante 70's
velouté de potimarron aux copeaux de bleu
en réalité, une multitude de légumes minutieusement coupées
étaient également présents
la touche originale : les petits pétales d'oignons frits
saint-jacques à la mousse d'agrume
sur un gâteau de lentilles

joue de porc confite (fondante à la limite de la caramélisation)

et le chien du chef qui attend que tout le monde
soit parti pour descendre de sa mezzanine





jeudi 2 février 2012

L'Arbalaise

L'Arbalaise
c'est où : toujours à Saint-Brieuc
c'était quand : un déjeuner de semaine de janvier 2012
Hors Fooding® 2012 (trop jeune?)


A la demande de F., un petit mot sur ce bistrot, nouvelle adresse du chef briochin étoilé Mathieu Aumont.
Au premier abord, l'endroit est super sympa : murs clairs, mobilier scandinave, serveurs en uniforme sombre, menu inscrit à la craie sur de grands tableaux noirs et succès public visible et audible.


Peut-être victime de ce succès, le service ne fut pas à la hauteur : longue attente debout dans l'entrée qui aurait pu être évitée; longue attente à table ; relance de ma part accueillie par un "ça arrive, il dresse vos assiettes", assiettes arrivées quelques 10-15 minutes plus tard...
L'entrée se voulait épurée comme la décoration : "méli-mélo de betteraves". Plutôt qu'épuré, l'assaisonnement était pauvre (un trait d'huile d'olive et une goutte de citron?). En second choix, il y avait une soupe au chou servie dans une jolie vaisselle blanche.
Ensuite, si l'on n'avait pas opté pour la poitrine de porc demi-sel et lentilles, le filet de merlan nous fut servi dans une sauce blanche cousine très proche de la crème liquide; annoncé avec une fondue de poireaux et de pommes de terre, il arriva avec une purée de patates douces.
Le second dessert de la formule n'était pas plus disponible (un crumble aux pommes et aux poires), le premier étant une simple boule de glace caramel au beurre salé nichée dans un charmant petit pot en carton. Un peu léger, un brin prétentieux.

Pour des tarifs similaires et à une encablure de là, je ne saurais trop vous recommander le Victor'inn.