La Casa blanca

La Casa blanca
au cœur des rues piétonnes de Nîmes
absent du guide du Fooding
goûté tard un soir de semaine, avril 2012



Heureuse surprise pour un diner d'après spectacle! Généralement, et à plus forte raison lorsqu'on se présente en groupe, il faut se contenter des tavernes "alsaciennes" qui sont les seules à vous "accepter" et à servir encore "du chaud" après 22h. Et là, c'est généralement le steak tartare/frites palotes ou autres salades de chèvre peu réjouissantes.
Cette fois, ça a été un festin alors que nous n'étions pas moins de 50 et que nous nous sommes présentés au seuil de la Casa sur les coups de 23h. Bien entendu, ce diner avait été prémédité, mais je ne pense pas que la qualité de la cuisine diminuerait avec des clients moins nombreux et non noctambules, au contraire.
Nous avons eu droit à une farandole de tapas à tomber à la renverse : purée de pommes de terre froide à l'huile d'olive, harengs marinés, jambon de pays fraichement coupé, salade de courgettes crues, tapenade, assiette de charcuterie ibérique dont rondelles de boudin, lomo et fabuleux jambon patanegra, tortilla, seiches à la plancha, ailes de poulet frites, pan con tomato, queso, etc. etc. (8€ à 12€ si j'ai bien vu l'ardoise).

Un autre groupe s'était tout spécialement fait préparer un pot-au-feu andalous qui s'est révélé divin semble-t-il.

La "maison blanche" est un lieu insolite, une enfilade de pièces aux murs en chaux et en briques, à la lumière douce. La première des pièces sert de bar et compte quelques joyeux adeptes. Les hôtes de cette casa sont sympathiques et enthousiastes. Ils n'attendent pas avec impatience de pouvoir fermer.

Je serais prête à retourner à Nîmes rien que pour la Casa Blanca (au prétexte d'un spectacle ou d'un concert à voir impérativement)!